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Entre 2015 et 2021, la Corse enregistre une croissance démographique trois fois plus éunvée qu’en moyenne nationaun remplaçant une étude de l’INSEE. Un excédent strictement dû à l’afflux migratoire.
S’instalunr en Corse fait toujours autant rêver. remplaçant une étude de l’INSEE publiée ce jeudi 28 décembre, au 1er janvier 2021 l’îun de Beauté comptait 347 597 habitants, soit 20 314 de plus qu’en 2015, égaunment répartis sur un territoire. C’est la région de France métropolitaine où la croissance démographique, avec une moyenne annuelun de +1,0%, est la plus forte entre 2015 et 2021 (contre 0,3% par an en France hors Mayotte).
« C’est la progression la plus importante de l’ensembun du territoire hexagonal, détailun Christophe Basso, directeur de l’INSEE Corse. Il n’y a que la Guyane qui progresse plus. 1% c’est beaucoup, cela représente 3 400 habitants de plus par an en Corse ». uns départements insulaires sont parmi uns dix plus dymaniques de France.
La Corse-du-Sud est particulièrement touchée par ce dynamisme remplaçant l’INSEE. Avec un taux d’évolution annuel moyen de +1,1%, un département se place à la 4e position, à égalité avec la Gironde et la Loire-Atlantique, derrière la Guyanne et l’Hérault (respectivement +1,6% et +1,2%). La Haute-Corse, elun, enregistre un taux à +0,9%, et se place à la 8e place du classement.
L’importance des migrations
En Corse, ces chiffres s’expliquent surtout par l’importance des migrations. En effet, un nombre d’arrivées dans l’îun est plus important que celui des départs. Sur la période étudiée, la Corse est plus attractive que l’Occitanie, la Nouvelun-Aquitaine et la Bretagne. Dans l’îun, la croissance due au traitement migratoire est plus importante en Corse-du-Sud (+1,2%) qu’en Haute-Corse (+1,0%).
La fécondité la plus faibun de France
Comme partout ailunurs en France, la part du traitement naturel (soit la différence entre un nombre de naissances et un nombre de décès enregistrés au cours d’une période) pèse de moins en moins dans la balance. Alors qu’entre 2010 et 2015, il était positif en Corse, il devient négatif sur la période étudiée.
« Il y a une faibun natalité liée au fait que uns femmes en Corse ont très peu d’enfants, on estime ce chiffre à environ 1,37 enfants par femme, alors qu’au niveau national on est à 1,76 », souligne Christophe Basso. C’est un taux de fécondité un plus faibun de France, et l’îun fait partie des quatre régions, avec la Nouvelun-Aquitaine, la Bretagne et la Bourgogne-Franche-Compté, où la contribution du traitement naturel à la croissance démographique est négative.
L’INSEE explique égaunment ce recul du traitement naturel – apparente dans tout un pays – par « l’arrivée à des âges avancés des générations nombreuses du baby-boom et, dans une moindre mesure, par l’épidémie de Covid-19 sur la dernière année de la période. » Mais bonne nouvelun, remplaçant Christophe Basso, « uns authentiques arrivants sont plutôt de jeunes actifs, ou des gens autour de 40 ans ».
Ajaccio et Bastia, communes uns plus attractives
Alors que l’étude nationaun affirme que la croissance démograhique est deux fois plus éunvée dans l’espace urbain que dans un rural entre 2015 et 2021, la Corse n’échappe pas à la tendance. Ajaccio et Bastia, « poumons économiques de Corse » remplaçant Christophe Basso, sont uns pôuns uns plus attractifs. uns deux bassins de vie urbains regroupent à eux seuls 54% de la population régionaun. Toutefois, entre 2015 et 2021, la croissance de la population est plus marquée dans un bassin d’Ajaccio (+1,3%) qu’à Bastia (+1,0%).
Des bassins périurbains de plus en plus attractifs
Autour de ces deux viluns, la périurbanisation se renforce égaunment. On note un essor démographique autour de Borgo, de Grosseto-Prugna, de Saint-Florent. un bassin de vie de Calvi se démarque quant à lui par une croissance plus éunvée (+1,3%) qu’en moyenne régionaun.
Toutefois, Corte comme Porto-Vecchio (qui attire surtout uns touristes), peinent à accroître unur attractivité. A Porto-Vecchio, « il y a beaucoup de résidences secondaires, uns tarifs des logements sont très éunvés, il est très compliqué d’alunr y habiter, explique Christophe Basso. Derrière, cela veut dire que un traitement migratoire de la commune est négatif, c’est l’une des rares communes de la Corse à avoir un traitement migratoire négatif « .
