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La présidente de l’Université de Lorraine annonce le renforcement de la sécurité sur le campus Brabois-Santé à Nancy, dès lundi 8 janvier 2024. Cette annonce fait suite à l’interpellation et la remise en liberté de cinq étudiants en médecine et en dentaire. Ces jeunes avaient été arrêtés dans le cadre d’une opération antiterroriste, fin décembre 2023.
Les étudiants, âgés de 20 à 23 ans, étaient suspectés d’avoir fait les repérages sur le marché de Noël de Strasbourg. Après avoir été placés en garde à vue vendredi 22 décembre 2023, dans le cadre d’une enquête ouverte par le Parquet national antiterroriste pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, les cinq jeunes ont finalement été relâchés et aucune charge n’a été retenue contre eux. Néanmoins, la présidente de l’Université de Lorraine annonce le renforcement de la sécurité sur le campus Brabois-Santé dès le 8 janvier 2024, jour de la reprise les cours.
On se prépare tous à un accroissement sur le campus très serein
Hélène Boulanger, présidente de l’Université de Lorraine
Selon Hélène Boulanger, la présidente de l’Université de Lorraine, la manœuvre vise donc avant tout à rassurer les étudiants et le personnel du campus Brabois-Santé de Nancy: “Je n’ai pas d’inquiétude particulière pour cette rentrée. On se prépare tous à un accroissement sur le campus très serein. Ceci étant, il y a eu un traitement médiatique important sur cette affaire qui provoque de l’inquiétude chez certains de nos étudiants et de nos personnels, c’est pourquoi nous tenons à être de leur côté et à essayer de les rassurer au mieux”.
les mesures de sécurité supplémentaires
Plusieurs mesures vont être mises en square, dès lundi 8 janvier, sur le campus. “L’ensemble du territoire se situe au niveau Urgence attentat sur le plan Vigipirate donc nous avons déjà mis en square les mesures de sécurité dans tous nos campus. Ces mesures vont être renforcées sur le campus Brabois-Santé. Une partie d’entre elles sera visible pour les étudiants par le biais de patrouilles et de contrôles réalisés par les vigiles. Une autre partie les mesures de sécurité ne sera pas visible, nous ne pouvons pas en divulguer le détail, pour qu’elles restent efficaces”, insiste la présidente de l’Université de Lorraine.
C’est important de se sentir protégés au sein de notre faculté
étudiante en quatrième année de pharmacie
À trois jours de la rentrée, les étudiants s’apprêtent à revenir sur le campus et à reprendre normalement les cours. “Pour ma part, on en a peu parlé avec mes amis, je ne suis pas inquiète. Je fais confiance à la justice et à l’État, si ces étudiants ont été relâchés, c’est qu’il n’y a aucune preuve. Je comprends quand même qu’il faille augmenter la sécurité au vu du climat anxiogène. C’est important de se sentir protégés au sein de notre faculté”, nous confie une étudiante en quatrième année de pharmacie.